Parce qu’il est essentiel de ne pas stagner dans sa vie professionnelle et de toujours évoluer, devenir auto entrepreneur se présente comme une solution intéressante pour de nombreux actifs. Non seulement, il n’est pas nécessaire de renoncer à son CDI de salarié ou à son poste dans la fonction publique, mais bien d’autres avantages se dégagent de ce statut particulier. Vous en apprendrez plus à ce propos en parcourant le contenu de cet article !
Quels sont les avantages de l’auto-entreprise ?
La micro-entreprise comporte un certain nombre d’avantages, notamment au niveau de la gestion fiscale de l’activité. De plus, certaines plateformes telles espace-autoentrepreneur.fr vous aident à gérer votre activité.Mais un auto entrepreneur n’est pas soumis au même nombre d’obligations légales que le dirigeant d’une structure plus complexe et plus encadrée, comme l’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée).
A l’inverse, les auto-entrepreneurs ont la possibilité de choisir quand ils déclarent leur chiffre d’affaires, sur lequel sont calculées leurs cotisations. Au choix : de manière mensuelle, ou trimestrielle.
Par ailleurs, ils sont exonérés de TVA, ce qui signifie qu’ils n’ont pas à l’appliquer sur leurs ventes. En d’autres termes, ils présentent des prix plus compétitifs que leurs concurrents sur le marché, et disposent donc d’un avantage important.
On peut aussi mentionner qu’ils sont capables de cumuler leur micro-entreprise avec leur CDI en tant que salarié du privé, ou leur fonction publique. Cela leur permet de continuer à percevoir des revenus mensuels réguliers, tout en mettant leur projet professionnel à l’épreuve du marché sans risque. Pour d’autres actifs, c’est aussi l’occasion d’entamer une reconversion professionnelle.
Comment s’inscrire ou réaliser une cessation d’activité d’auto entrepreneur ?
Il est extrêmement simple de créer une auto-entreprise et de réaliser une inscription d’auto entrepreneur. En effet, lorsqu’il a été créé en 2009, ce statut était conçu pour dynamiser le marché du travail et stimuler l’esprit d’entrepreneuriat en France. S’il a pu être utilisé à mauvais escient pour générer du salariat camouflé au sein de certaines entreprises, il permet néanmoins à de nombreux actifs d’explorer de nouvelles opportunités professionnelles.
Vous n’avez même pas à vous déplacer : vous pouvez simplement remplir un formulaire en ligne sur le portail des auto-entrepreneurs ou sur une plateforme spécialisée, pour remplir un formulaire conçu à cet effet. Vous y renseignez votre identité, votre adresse ainsi que le type d’activité professionnelle que vous souhaitez exercer en créant cette société.
Après cela, vous êtes affilié à un centre de formalité des entreprises (CFE) et recevez un numéro de SIRET. Dès la réception de ce dernier, vous êtes autorisé à commercialiser et à facturer vos produits et vos services, selon le type d’activité pour lequel vous avez opté. Il n’est pas nécessaire de disposer d’un capital, mais si vous avez besoin de financements pour démarrer votre activité, vous pouvez en apprendre davantage sur Mr-entreprise.fr.
Cette simplicité s’applique également lors de la fermeture desmicro-entreprises : il vous suffit là encore de remplir un formulaire en ligne, puis de procéder à votre dernière déclaration de chiffre d’affaires.
Quelles sont les réglementations à prendre en compte ?
L’auto entrepreneur n’est tenu que de mettre à jour régulièrement un carnet de recettes, ainsi qu’un carnet d’achats s’il en effectue au titre de son activité professionnelle. Par ailleurs, pendant toute la durée d’existence de la société, il est obligatoire de conserver tous les devis et toutes les factures, afin d’être en mesure de les présenter en cas de contrôle.
De plus, le chiffre d’affaires des activités de services et plafonné à 70 000 euros, celui des activités de revente de biens à 170 000 euros. C’est cette limitation qui conduit d’ailleurs un certain nombre d’auto-entrepreneurs à ouvrir une EURL si leur première expérience se déroule dans de bonnes conditions.
