A l’heure où l’efficience et l’optimisation énergétiques sont devenues les grands défis de l’avenir, notamment dans le domaine du bâtiment, la question de la consommation énergétique des ménages et des logements est au cœur des préoccupations des constructeurs immobiliers mais également du législateur. Le défi concerne notamment l’isolation thermique, ce procédé permettant en effet aux ménages de réaliser des économies substantielles en termes de coût de chauffage. Décryptage !
L’isolation thermique des habitations et logements : définition et fonctionnement
Une isolation thermique désigne tout procédé technique permettant à des professionnels de l’immobilier de minimiser les déperditions thermiques d’un bâtiment ou d’un logement (maison individuelle, appartement, locaux professionnels…). En d’autres termes, le système de l’isolation thermique permet de garder la chaleur générée au sein d’une habitation, à l’intérieur de celle-ci. Cette chaleur « initiale » peut avoir été générée par les flux de chaleur corporelle des usagers de la maison, mais surtout par le système de chauffage installé. L’isolation peut se faire soit par rapport aux murs (intérieurs et/ou extérieurs) de l’habitation, soit au niveau de la toiture (combles).
L’économie énergétique sur le chauffage grâce à l’isolation
Une bonne isolation thermique est censée permettre de réaliser des économies non négligeables sur votre facture énergétique (chauffage notamment). Si l’isolation est optimale, les usagers d’une habitation peuvent espérer un « gain énergétique » allant jusqu’à 30% d’économie en plus sur la facture de chauffage. C’est donc jusqu’à 30% de dépenses énergétiques en moins. Ce qui peut revenir jusqu’à 450 euros par an et en moyenne, en termes d’économies réalisées grâce à une bonne isolation. Mais pour être optimale, l’isolation thermique doit reposer sur de bons matériaux isolants. Ainsi, la réglementation thermique sur l’Existant du 3 mai 2007, établit des critères de résistance thermique a minima et qui doivent être respectés lors de travaux d’isolation thermique. Les matériaux isolants utilisés pour les combles aménagés doivent par exemple avoir un seuil de résistance thermique de 4 m2.K/W, tandis que ceux utilisés pour les combles perdus doivent avoir une résistance de 4,5 m2.K/W. A noter que le coût d’installation de l’isolation thermique par un professionnel est fonction précisément des matériaux isolants utilisés. La laine de verre est ainsi fréquemment utilisée dans le cadre de l’isolation des combles. Il faut considérer, de manière générale, que le retour sur investissement s’obtient à moyen et long terme : autrement dit, l’économie d’énergie se fera ressentir positivement au bout de 5 ou 6 ans en termes de rentabilisation.
Isoler les murs ou isoler les combles ?
L’air chaud disposant d’une volatilité supérieure à celle de l’air froid, le premier a donc tendance à monter vers le haut et à se volatiliser vers la toiture. C’est pourquoi il est primordial d’isoler les combles, avant même les murs. L’isolation thermique sous toiture permettra d’éviter au maximum une déperdition thermique. Pour les combles aménagés qui sont habitables, les isolants à utiliser sont de préférence ceux en plaque ou en rouleau. Quant aux combles perdus, c’est-à-dire ceux inhabitables, ils seront isolés préférentiellement avec des flocons d’isolants « soufflés ».
Pour faire des économies de chauffage, autant alors commencer par isoler ses combles. Grâce à ce système d’économie d’énergie et de rétention de la chaleur, même le système de chauffage le plus basique fera l’affaire. Ce qui soulagera à la fois votre portefeuille mais également la planète !