Les constituants d’un vaccin

Le vaccin est constitué d’un antigène viral ou bactérien, c’est-à-dire d’un germe (virus ou bactérie), soit tué, généralement par le formol ou par une très forte chaleur, soit vivant mais atténué. !.’.atténuation peut s’obtenir par la chaleur ou par le passage répété sur un milieu de culture.

. C’est ainsi que le BCG subit 230 passages sur des pommes de terre mélangées à de la bile de bœuf, le vaccin contre la rougeole, 85 passages sur des fibroblastes de poulets. Les vaccins bactériens peuvent être entiers, c’est-à-dire qu’ils contiennent la bactérie entière (ex.: le vaccin contre la coqueluche classique) ou ne contenir que des fragments antigéniques extraits de la bactérie. Les vaccins contre la diphtérie et le tétanos sont des« anatoxines», c’est-à-dire qu’ils ne contiennent que la toxine (atténuée) responsable de la maladie et fabriquée par la bactérie.

Pour ces cultures, on utilise très souvent des éléments prélevés sur des animaux (ex.: rein de singe pour le vaccin contre la polio, ovaire de hamster pour le vaccin contre l’hépatite B, cerveau de lapin pour le vaccin contre la rage, embryons de poulet pour le vaccin contre les oreillons) ou des fœtus (ex. : vaccin contre la rubéole) .

Pour assurer une production industrielle des vaccins, il est nécessaire de disposer de cellules permanentes à partir d’une souche vaccinale (ex. : souche Vero pour le vaccin antipolio) que les pharmacologues cancérisent pour obtenir une continuité et une disponibilité du produit, même si l’usage de ces lignées cellulaires continues pose des problèmes de pureté. Pour nourrir ces cultures cellulaires, on recourt généralement au sérum de veau qui contient des facteurs de croissance.

Propagation des prions

C’est ainsi qu’on peut se demander s’ il n’existe pas de risque de propagation de prions. Afin d’éliminer toute contamination bactérienne des cultures cellulaires, fréquente dans les laboratoires, on ajoute des antibiotiques, par exemple de la néomycine, redoutable pour ceux qui y sont allergiques. Pour rendre les vaccins plus actifs, on ajoute à la préparation vaccinale un adjuvant de l’immunité, susceptible d’augmenter les réponses immunitaires qui, sans lui, risquent d’être inexistantes.

Aujourd’hui, c’est essentiellement de l’hydroxyde d’aluminium qui est utilisé. Cette molécule chimique provoque souvent de graves allergies. Et, depuis plusieurs années, on a fait la preuve que l’aluminium est incriminé dans la maladie d’Alzheimer et dans d’autres pathologies. De plus, les vaccins qu’on inocule ne représentent pas des doses infimes.

Chaque vaccin contient une dose concentrée du produit vaccinant à laquelle s’ajoutent divers excipients à doses quantifiables (dont l’aluminium dont on recense aujourd’hui les effets désastreux). Enfin, la plupart des vaccins contiennent également des conservateurs à base de mercure, des stabilisateurs et des excipients, voire d’autres« ingrédients ». Actuellement, on produit des vaccins par génie génétique ; autrement dit, au lieu d’utiliser le virus ou la bactérie, on isole certains segments de leurs chromosomes et on les greffe sur d’autres pour obtenir des éléments hybrides. Ce ne sont pas des vaccins « synthétiques » mais recombinés.